Bien s’alimenter en hiver: comment limiter la prise de poids?

Si l’on met de côté les fêtes de fin d’année – pendant lesquelles quelques écarts sont exceptionnellement permis – il est important de veiller à conserver une alimentation saine tout au long de l’hiver, sous peine de voir son indice de masse corporelle (IMC) grimper en flèche! D’autant plus que le surpoids est un facteur de risque de nombreuses maladies. Pour bien s’alimenter en hiver, quelques précautions s’imposent.

La médecine traditionnelle chinoise nous conseille de manger des aliments qui réchauffent dès que les températures baissent, tandis que les esquimaux font des stocks de graisse pour l’hiver. L’Helvète, grand carnassier en toute saison, complète son alimentation hivernale par un surcroît de fromage et consomme souvent plus qu’il ne brûle. A ce régime-là, le risque de prise pondérale et d’un excès de graisses dans le sang est important.

Quelques mesures préventives

En adoptant des mesures préventives avant un repas copieux et une bonne hygiène alimentaire et de vie entre deux, nous pourrons savourer la convivialité des soirées d’hiver sans remords.

Pour bien s’alimenter en hiver, les plantes seront d’une aide précieuse. Des préparations à base de plantes amères (p. ex. extraits d’armoise, de gentiane ou de centaurée) activent la digestion avant les repas en stimulant la sécrétion de sucs gastriques. L’artichaut, le Chardon-Marie et la menthe poivrée activent le foie et la vésicule biliaire, tout en facilitant la digestion des lipides.

À savoir que les produits à base de levure ou de bactéries spécifiques assainissent la flore intestinale et combattent ainsi les troubles digestifs et les ballonnements.

Adapter son alimentation

Bien s’alimenter en hiver implique par ailleurs d’adopter de nouvelles habitudes, à commencer par accroître sa consommation de fibres. Les fibres alimentaires, consommées en quantité suffisante et avec beaucoup de liquide, stimulent la fonction intestinale et donc la digestion. En outre, certaines fibres limitent ­l’absorption des graisses en captant un excès lipidique au niveau des intestins.

En veillant tous les jours à un abondant apport hydrique, nous stimulerons notre métabolisme tout entier.

Enfin, le froid et le mauvais temps ne doivent surtout pas servir d’excuse à la sédentarité! Le climat hivernal bien tonique se prête à merveille aux activités sportives qui augmentent les dépenses énergétiques (ski, raquettes, etc.).

Articles Liés

- Publicité -

Derniers articles