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Surcharge pondérale: du nouveau

«Manger moins, bouger plus.» Qui ne connaît pas le leitmotiv des spécialistes? Mais que faire lorsque la volonté est insuffisante pour contrôler la prise alimentaire et que l’excès pondéral lui-même rend difficile toute augmentation de l’activité physique? Des produits à base de fibres pourvues d’un effet rassasiant à ceux qui contiennent des substances censées stimuler le métabolisme (guarana, thé vert, etc.), en passant par les repas de substitution, la liste des préparations aidant à perdre du poids, disponibles en pharmacie et droguerie, est longue.

Une nouveauté de taille

Depuis peu, l’introduction dans le marché de l’orlistat 60mg a marqué un tournant important dans ce domaine. Il s’agit en effet du premier médicament en vente libre admis dans toute l’UE pour traiter la surcharge pondérale. En commerce depuis de nombreuses années sur prescription médicale, au dosage de 120mg, l’orlistat agit en inhibant l’action des lipases du tube digestif (les enzymes impliquées dans la dégradation des lipides). Ainsi, une partie des graisses alimentaires n’est pas absorbée, mais éliminée avec les selles. 60mg d’orlistat correspondent à plus de 80% de l’action de 120mg avec moins d’effets secondaires. Ceux-ci concernent essentiellement le tractus gastro-intestinal (selles huileuses et ­fréquentes, flatulences et douleurs abdominales).

Avec l’orlistat 60mg en appoint à un régime légèrement hypocalorique, la perte de poids est bien réelle. Forcément, ceci facilite la prise en main des personnes ­souhaitant maigrir.

Rita Ducret-Costa
Pharmacienne diplômée de l’Université de Bologne, nutritionniste et homéopathe.

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