Pour en finir avec les verrues!

On distingue les verrues vulgaires (saillantes), planes (à surface relativement lisse), plantaires, génitales, etc. Comme toute affection dermatologique virale, les verrues sont contagieuses par simple contact, mais le degré de contagiosité varie selon le type de virus, la localisation de la verrue et l’état immunitaire du sujet. Chez certaines personnes, elles tendent à proliférer par auto-inoculation (transport du virus d’un point à l’autre par le grattage, le rasage, etc.).

Les verrues disparaissent spontanément, mais parfois seulement au bout de quelques années. Par ailleurs, les récidives sont fréquentes, notamment chez les individus immunodéprimés.

En médecine traditionnelle, le traitement des verrues fait appel à l’application locale d’un produit verrucide (acide salycilique, trétinoïde, etc.), la destruction par cryothérapie (neige carbonique, azote liquide) ou à l’électrocoagulation par laser au gaz carbonique.

Les médecines douces en renfort

La nutrithérapie, quant à elle, propose:

  • lors de problème important, caractérisé par la présence de nombreuses verrues, la vitamine A à doses élevées, sur prescription médicale. Cette vitamine déploie une action kératolytique (elle détruit la kératine cutanée, présente en excès dans les verrues);
  • lors de verrues récidivantes, des subs­tances immunostimulantes, telles que la vitamine C et l’acide gamma-linolénique, sous forme d’huile de bourrache ou d’onagre (en capsules). Non seulement cet acide gras joue un rôle important dans le fonctionnement du système immunitaire, mais de plus sa synthèse naturelle est diminuée lors d’infection virale.

En homéopathie, Thuya est le remède souverain des verrues. A titre préventif, on conseille une dose en dilution 9 CH tous les dix jours. A titre curatif, on associe à 4 granules de Thuya 5 CH, plusieurs fois par jour, un autre médicament verrucide (même posologie et dilution), choisi en fonction de la localisation de la ou des verrues: Antimonium crudum (plante des pieds, doigts), Dulcamara (visage et face dorsale des mains), Sabina (régions génitale et anale), etc.

Rita Ducret-Costa
Pharmacienne diplômée de l’Université de Bologne, nutritionniste et homéopathe.

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