Festivités et alcool: la prudence est payante

Les fêtes de fin d’année sont proches, avec leur cortège de festivités et les nombreuses occasions de boire de l’alcool. Cette réalité se reflète dans les statistiques des accidents de la route: la proportion des accidents liés à l’alcool est particulièrement élevée autour de Noël et du Nouvel An. Addiction Suisse recommande d'être prudent avec l'alcool durant la période des Fêtes.

Le repas de Noël dans l’entreprise ou l’association, les visites à la famille les jours fériés: en fin d’année, les occasions de faire la fête se multiplient. Et, dans la plupart des cas, les boissons alcooliques sont de la partie. Tous ceux qui prennent le volant après la fête devraient penser au risque d’accident et adapter leur consommation d’alcool en conséquence. Les nouveaux conducteurs doivent quant à eux respecter depuis cette année l’interdiction de l’alcool au volant. Pour tous, le plus simple et le plus sûr est de s’en tenir aux boissons sans alcool. Lorsqu’on ne veut pas totalement renoncer à l’alcool, un seul verre devrait être la limite maximale.

Jusqu’à un tiers d’accidents liés à l’alcool en plus
Un coup d’œil critique sur les statistiques fait ressortir le risque d’accident sous l’influence de l’alcool pendant la période des Fêtes. Selon le Bureau de prévention des accidents (bpa), la proportion des accidents dus à l’alcool est particulièrement forte autour de Noël et du Nouvel An. En moyenne sur les dix dernières années, un quart des accidents survenus le 25 décembre est à mettre au compte de l’alcool. Ils représentent même un tiers le 1er janvier – soit plus d’accidents liés à l’alcool que pendant tous les autres jours de l’année.

On ne boit pas lorsqu’on prend la route
Le taux d’alcool maximal autorisé sur les routes suisses est de 0,5‰, voire de 0,1‰ pour les nouveaux conducteurs. Même une faible quantité d’alcool présente un risque pour la sécurité routière. Le plus sûr est donc de ne pas boire lorsqu’on doit prendre la route. Une fois l’alcool présent dans le sang, aucun moyen – qu’il s’agisse de café, d’aliments ou de médicaments – ne permet d’en accélérer l’élimination. Le taux d’alcool diminue en moyenne de 0,1 à 0,15‰ par heure.

Les personnes qui ont décidé de consommer de l’alcool ont intérêt à organiser une possibilité de dormir sur place ou de se faire raccompagner à la maison, par exemple par Nez Rouge, ou à utiliser les transports publics. La prudence paie – pour soi-même comme pour les autres.

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