Cette inégalité s’explique par une différence anatomique: l’urètre féminin étant nettement moins long que celui de l’homme, les agents pathogènes peuvent migrer plus facilement jusqu’à la vessie et s’y installer. Dans la majorité des cas, l’infection est causée par des bactéries intestinales. Naturellement présentes dans la région anale, elles se propagent aux voies urinaires et y prolifèrent, provoquant une inflammation, le besoin d’uriner souvent et des douleurs à la miction. Une paroi vésicale résistante et un système immunitaire intact suffisent généralement à empêcher les germes de se fixer, mais ça n’est pas toujours le cas; des cystites, souvent récidivantes, peuvent alors survenir.
Quelques mesures préventives simples évitent d’en arriver là: se protéger du froid, boire suffisamment, observer les règles d’hygiène et renforcer les défenses de l’organisme. Certaines tisanes spécialement conçues pour les reins et la vessie favorisent en outre l’élimination et ont une légère action désinfectante. Les extraits de cranberry, une plante originaire d’Amérique, disponible, entre autres, en comprimés, renferment des substances qui empêchent les bactéries de «s’incruster» dans la muqueuse de la vessie.
