Des voyages sans malaises

Certaines mesures contribuent à prévenir la cinétose, à savoir:

  1. Ne jamais partir l’estomac surchargé ni complètement vide.
  2. Renoncer à l’alcool, au café et au tabac avant et pendant le voyage.
  3. Dans les moyens de transports en commun, opter pour un compartiment non-fumeur.
  4. S’installer dans la partie du véhicule où les mouvements sont moindres (p. ex. au milieu du bateau ou, en avion, au niveau des ailes).
  5. Dans la voiture et le bus, préférer une place à l’avant.
  6. Dans le train et sur le bateau, s’asseoir toujours dans le sens de la marche.

 

Si ces mesures s’avèrent insuffisantes, on recommande la prise de médicaments à titre prophylactique. Il existe différentes classes de principes actifs parmi lesquels les plus utilisés sont les antihistaminiques. Délivrés sans prescription médicale, ceux-ci sont disponibles en comprimés, dragées, suppositoires et chewing-gums.

En homéopathie, les trois principaux remèdes contre le mal des transports sont Tabacum, Cocculus et Petroleum, dont les modalités diffèrent. Le premier est adapté lorsque les troubles sont soulagés par l’air frais, alors que le deuxième convient au sujet qui se sent mieux en air confiné (p. ex. dans la cabine du bateau).

L’amélioration par la chaleur, la nourriture et le repos relève plutôt de la prescription de Petroleum. Il existe une préparation combinée associant les trois substances ci-dessus, qui contient également Nux vomica, le remède souverain des états nauséeux. Disponible sous forme de comprimés à sucer, ce produit, adapté à tout le monde et à tout âge, donne en général de très bons résultats. Son efficacité a été par ailleurs scientifiquement prouvée.

Enfin, lors de cinétose sévère, le médecin peut prescrire un médicament à base de scopolamine, sous forme d’un patch transdermique, à appliquer 4 heures avant le départ.

Rita Ducret-Costa
Pharmacienne diplômée de l’Université de Bologne, nutritionniste et homéopathe.

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