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Des retards à combler au niveau de l’encadrement

Berne, le 25 octobre 2013. Les exigences envers les collaborateurs sont de plus en plus complexes et il n'est pas rare qu'elles aient un impact négatif sur leur charge de travail au quotidien. Il incombe dès lors plus que jamais aux entreprises d'optimiser les conditions-cadres pour leurs collaborateurs. La gestion de la santé en entreprise (GSE) joue à cet égard un rôle important. Une enquête représentative réalisée par Promotion Santé Suisse en collaboration avec la Haute école en sciences appliquées de St-Gall montre l'ampleur du besoin de formation des entreprises en la matière. Les cadres supérieurs n'accordent manifestement qu'une importance secondaire à cette question.

Dans le cadre de cette enquête, on a interrogé par écrit les 1200 entreprises suisses générant le chiffre d'affaires le plus important dans les secteurs de la finance, de l'industrie et de la construction mécanique et automobile. L'analyse des réponses fait apparaître que, s'agissant des domaines où le besoin de formation continue se fait sentir, le plus fréquemment cité par les personnes interrogées est celui de la gestion du stress. Ce résultat reflète la sensibilité croissante des employeurs comme des employés à cette question. Le stress est un ressenti subjectif des collaborateurs, que chacun perçoit de manière très personnelle. Il n'existe donc pas une solution unique pour réduire ou prévenir le stress. Dès lors, c'est dans ce domaine que, selon les personnes interrogées, une formation continue ciblée s'impose le plus, afin de pouvoir mieux gérer à l'avenir cette question complexe.

Peu d'intérêt de la part des cadres supérieurs
En ce qui concerne la gestion du stress, les résultats de l'enquête sont particulièrement intéressants. Les cadres de l'échelon supérieur sont deux fois moins nombreux à juger la formation continue nécessaire (20%) que ceux des échelons moyen et inférieur (40%). Si ce résultat surprend, il révèle aussi un potentiel d'amélioration. Car pour que les mesures de GSE produisent des effets durables, il faut que le processus soit initié à la tête des entreprises par conviction et avec la volonté d'incarner cette philosophie. 

Approche exemplaire des grandes entreprises
L'importance de la GSE est perçue diversement. Si 46% des personnes interrogées dans les petites entreprises jugent les mesures de GSE importantes, elles sont près de 70% dans les grandes entreprises. L'écart se creuse encore en ce qui concerne la mise en œuvre des mesures de GSE: presque toutes les grandes entreprises interrogées (92,3%) proposent des mesures de promotion de la santé à leurs collaborateurs, tandis que plus de la moitié des petites entreprises (53,8%) ne prennent aucune initiative en ce sens.

Priorité à l'équilibre vie professionnelle – vie privée
A l'heure où la pression s'intensifie dans le monde du travail, la santé et le bien-être des collaborateurs sont des conditions importantes à la performance économique des entreprises à long terme. L'objectif d'une GSE efficace et, surtout, durable, est donc d'améliorer les facteurs économiques, par exemple en réduisant les absences ou en augmentant la qualité et la productivité. A cet égard, les entreprises interrogées considèrent comme prioritaires les questions suivantes: équilibre vie professionnelle – vie privée, éthique d'entreprise et management interculturel.

Les mesures volontaires: un gage de succès
En promouvant une GSE systématique à l'aide de mesures volontaires, les entreprises créent les conditions indispensables à leur bon développement: la direction de l'entreprise peut ainsi s'appuyer sur des collaborateurs motivés et en bonne santé, qui sont mieux à même de gérer les difficultés de leur quotidien professionnel.

L'enquête sur le besoin de formation continue en matière de GSE fait partie de l'étude: Scherer, L; Kressig C. (2013). BIMAX 2013. Studie zum Schweizer Weiterbildungsmarkt auf Management-Stufe. FHS St-Gall. Internet: www.fhsg.ch/iqb

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