Des graisses qui vous veulent du bien

Auprès du grand public, les graisses ont plutôt mauvaise réputation. Une consommation abusive est à l’origine de la surcharge pondérale, de l’excès de cholestérol et perturbe le métabolisme des graisses. Par ailleurs, on sait depuis longtemps que les acides gras trans représentent un facteur de risque cardiovasculaire.

C’est ce qui a poussé le Board of Health new-yorkais à interdire l’utilisation des graisses industrielles dans les restaurants: depuis juillet 2008, plus aucun aliment proposé dans les restaurants ne contient d’acides gras trans.

Un apport suffisant en acides gras oméga-3

A l’opposé de ces graisses néfastes, il existe les acides gras oméga-3 et oméga-6, d’importance vitale. Les premiers, présents dans les huiles de poisson, ont fait l’objet d’innombrables études scientifiques au cours des 20 dernières années. Ces études ont révélé que les acides gras oméga-3 possèdent les propriétés suivantes:

  • ils réduisent le risque cardiovasculaire;
  • ils abaissent la tension artérielle anormalement élevée;
  • ils exercent un effet ­anti-inflamma­toire;
  • ils augmentent les défenses immunitaires.

De plus, les acides gras oméga-3 semblent soutenir les traitements des maladies psychiques (dépressions, troubles du comportement, hyperactivité), influencer favorablement le développement cérébral de l’enfant et ­éven­tuellement intervenir dans la pré­vention des problèmes de mémoire (démences séniles).

Poissons ou compléments alimentaires?

Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, les nutritionnistes préconisent 1 ou 2 repas hebdomadaires à base de poisson. Si vous ne mangez pas de poisson ou présentez un besoin accru en acides gras oméga-3, un complément alimentaire sous forme de capsules d’huile de poisson est indiqué. Le complément idéal doit répondre aux critères suivants:

  • une teneur suffisamment importante tant en EPA qu’en DHA, les deux acides gras oméga-3,
  • un taux aussi faible que possible de métaux toxiques (poissons provenant de mers peu polluées),
  • une bonne tolérance digestive.

Faites le bon choix avec l’aide compétente de votre professionnel de la santé.

Rita Ducret-Costa
Pharmacienne diplômée de l’Université de Bologne, nutritionniste et homéopathe.

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