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Crevasses, aphtes… même combat!

Attaques en règle

La peau, de même que la muqueuse ­buccale, constituent l’interface entre notre corps et son environnement: elles sont donc extrêmement sollicitées dans leur rôle défensif. Concernant la bouche, de nombreux facteurs peuvent susciter l’apparition de ces petites ulcérations blanchâtres inflammatoires et bien délimitées que sont les aphtes: aliments riches en histamine (gruyère, noix, chocolat, ananas, etc.), médicaments (certains psychotropes, antibiotiques), stress, tabac, morsures, etc. La peau, quant à elle, peut impliquer dans ses mécanismes de défense une inflammation avec dessèchement et épaississement cutané, puis rupture de l’épiderme plus ou moins profonde ­(crevasse). Froid, détergents, frictions et autres traumatismes en sont les facteurs favorisants.

Un film qui finit bien

Classiquement, on traite les aphtes par des applications d’antiseptiques et d’anesthésiques locaux sous différentes formes: bains de bouches, gels ou solutions. Mais la durée d’action de ces derniers reste insuffisante. De même, les crevasses palmaires (mains) ou plantaires (pieds) font appel à des soins répétés et longs, à base de crèmes hydratantes et cicatrisantes.

La technologie apporte depuis peu une réponse quasi immédiate dans le soulagement et la cicatrisation de ces béances. Des solutions filmogènes assurent une protection des lésions en créant à leur surface une sorte de film souple, résistant à l’eau et aux aliments durant plusieurs heures. Ainsi appliqués, ces «pansements» réduisent instantanément la sensation douloureuse et favorisent la cicatrisation en isolant la plaie des agents extérieurs. Vous pouvez enfin manger en oubliant vos aphtes et refermer vos crevasses efficacement.

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