Souvent considéré uniquement comme un élément d’esthétisme, le cheveu est à ce titre soumis à rude épreuve: laques, colorants, shampooings inadaptés, gels et autres sprays coiffants sont autant d’agents agresseurs. Ajoutons à cela le soleil, les bains de mer saisonniers, la pollution et le stress et nous comprendrons mieux les conséquences de ces mauvais traitements: cheveux ternes, cassants, fourchus, sans vigueur ni éclat.
La fibre capillaire, organe vivant, nécessite de ce fait certains égards. Plusieurs nutriments spécifiques sont indispensables à sa croissance: en premier lieu, les acides aminés soufrés (cystine et méthionine), des vitamines du groupe B (B5 ou acide pantothénique et B8 ou biotine) et des oligoéléments (fer, zinc, silicium). La plupart des besoins du cheveu peuvent être couverts par des apports alimentaires adaptés. La méthionine et la cystine sont présentes dans les laitages, la viande et les ?ufs, tout comme le zinc, tandis que la levure de bière, les algues marines et le germe de blé fournissent les vitamines B susmentionnés.
Cependant, une alimentation équilibrée n’est pas toujours réalisable ni même suffisante pour restaurer la santé de nos cheveux. Afin de débuter de façon plus dynamique cette remise en forme, il est recommandé d’avoir recours à des compléments nutritionnels qui ciblent parfaitement les besoins capillaires et intègrent, pour certains, des agents protecteurs tels que l’acide para-aminobenzoïque ou des stimulateurs de croissance cellulaire comme la cystine et la vitamine B1 ou thiamine. Ces compléments intéressent également des contextes physiologiques particuliers (affection thyroïdienne, allaitement, régimes hypocaloriques, etc.), susceptibles d’induire des carences. Comptez une cure d’environ 3 mois, à renouveler si besoin, car cela correspond à la phase de remplacement d’un cheveu après sa chute. Si ce choix semble simple et approprié, soignez néanmoins les gestes du quotidien: ne confondez pas laver et décaper, sécher et brûler, brosser et arracher!
